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Paul Durand-Ruel
Paul Durand-Ruel

Paul Durand-Ruel au musée du Luxembourg et l’Art brut à la Halle Saint-Pierre

La Réunion des musées nationaux -Grand Palais et le musée d’Orsay, a travaillé avec la National Gallery de Londres et le Philadelphia Museum of Art pour organiser l’exposition qui se concentre sur le rôle de Paul Durand-Ruel (1831-1922), marchand d’art : la visibilité qu’il a offerte à l’impressionnisme, et la réputation qu’il a construite pour des peintres qui, à l’époque, ne trouvaient pas leur place. Un homme audacieux, inspiré par la vie moderne, fraîche et joyeuse que raconte cette peinture. Si Paul Durand-Ruel est baigné dès sa naissance dans la sphère artistique (son père était galeriste), sa vocation de défricheur d’art naît dans les années 1850, en particulier lors de l’exposition universelle de 1855, où sa rencontre avec Delacroix constitue un déclic. Il découvre l’impressionnisme et en assurera la promotion. S’ensuit une rencontre avec Monet et Pissaro à Londres, puis avec Sisley, Renoir, Morisot, Degas. Il procède à ses premiers achats de toiles, dont 20 œuvres à Manet. Il invente les contours d’un nouveau métier, marchand d’art. Monet délivre ces mots : « Sans Paul Durand-Ruel nous serions morts de faim, nous tous les impressionnistes ». L’homme ne cessera d’œuvrer à la diffusion des toiles impressionnistes, partant à la conquête des marchés américain et allemand, jusqu’à cette apogée que constitue l’exposition prodigieuse de 1905 qui réunit 300 tableaux. Une réflexion sur la transmission, l’engagement moral et psychologique d’un homme intuitif et de convictions. A voir absolument.

Paul Durand-Ruel, ou le pari de l’impressionnisme. Musée du Luxembourg, jusqu’au 8 février. www.museeduluxembourg.fr, www.grandpalais.fr

De son côté, la Halle Saint Pierre accueille une partie de la collection De Stadshof. Ces œuvres, qui ne sont pas moins colorées, reflètent davantage les tourments intérieurs, les exils, la folie, la douleur. Le duo néerlandais de collectionneurs, Frans Smolders et Liesbeth Reith, a réuni 6000 œuvres de 400 artistes du monde entier, qu’ils présentent dans des lieux contemporains, leur assurant une reconnaissance parfois post-mortem. Chaque pièce exposée, dans l’ombre ou la lumière, porte une signification singulière et révèle une personnalité diffractée, une âme à sonder à travers l’art.

Sous le vent de l’art brut 2, collection De Stadshof, jusqu’au 4 janvier, à la Halle Saint Pierre. www.hallesaintpierre.org

Sous le vent de l'art brut 2, Collection De Stadshof

Sous le vent de l'art brut 2, Collection De Stadshof

Tag(s) : #Expositions
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